Citations
La France a eu son moment de gloire, certes à présent un peu terni par les exactions commises par une minorité décérébrée, par les multiples déculottées diplomatiques mondiales, par les douloureuses décolonisations, en se proclamant pays des droits de l'homme et en martelant fermement sur toutes ses pièces que nous étions pays de "Liberté, Égalité, Fraternité" (devise maintenant fondue dans de gigantesques fours).
Les Béruriers Noirs ont
hurlé sur tous les toits qu'ils voulaient
"Vivre libres ou mourir" (on en déduit qu'étant
encore actuellement en vie, ils doivent être libre. Tant
mieux pour eux, tant pis pour nous).
Je n'ai jamais été,
pour autant que je sache, un fervent adepte de pensée ainsi
simplement résumée car c'est souvent occulter tout une
partie du problème qui est très importante. De plus, le
côté péremptoire de ces slogans est assez
répulsif selon moi.
Je ne veux pas que l'on m'impose une pensée, je souhaite toujours pouvoir conserver une marge de liberté plus ou moins importante, ce que les slogans ne permettent pas. Un slogan, ça se hurle ou pas, on est d'accord ou pas. On ne peut pas tergiverser, trouver des compromis, respecter tout le monde...
Mais cet après midi, lors d'un long cours de mécanique des fluides, la Vérité toute nue m'est apparue, gravée malhabilement, probablement au compas, sur le bord du radiateur. Une pensée tellement novatrice qu'elle en englobait toute les autres, brisant les clivages existants, renversant barrières, frontières, inimitiés... Cette phrase, je vous la livre telle que mon pauvre cerveau a pu s'en souvenir, subjugué qu'il était par la puissance de l'esprit du génie qui l'avait formulée:
"JULIE, PAIE TA CHATTE"